26.2.15

FOOD... Le pain se décline

Khobz dar, batbout, matlouh, harcha, kesra... 
Le pain au Maroc est pluriel. A la farine, à la semoule de blé ou celle d'orge, il varie mais se partage toujours, se découpe souvent à la main. Il prend la forme d'une galette, d'une petite boule, d'un pain plus classique. La tradition est là mais la liberté est grande. On le cuit au four ou sur le haut du couscoussier. 
A Dar Kawa, on le fait maison. Et tout le savoir-faire de Saïda s'exprime dans une mie moelleuse et une croute délicieusement croquante. Un petit bonheur.

© Dar Kawa
© Dar Kawa

1JOUR1PHOTO*26.02.15

© Dar Kawa

24.2.15

DETAIL... L'arche sculptée

La porte, le passage, l'accueil... des notions clé au Maroc. Des réalités dont on prend soin, depuis toujours. Pas étonnant donc de l'attention avec laquelle on confectionne les portes mais aussi les arches. Tous ces endroits de transition. 
A Dar Kawa, l'arche du patio est un détail architectural précieux. Elle se marie à l'ensemble mais lorsque l'on s'y attarde, on remarque la minutie de la sculpture, la régularité, les jolies courbes. Un témoignage du passé de Dar Kawa. Une beauté du présent.

© Dar Kawa


1JOUR1PHOTO*24.02.15

© Dar Kawa

19.2.15

REGARD... Le dromadaire

A dos de dromadaire, on se balade. 
A dos de dromadaire, on goûte à la culture du pays. 
Mais que connait-on de ces animaux si symboliques du Maroc? Ceux qui aident à cheminer, ceux qui nourrissent, ceux qui abreuvent. Ceux que l'on nomme aussi "vaisseaux du désert". Le compagnon fidèle des nomades.
Probablement domestiqué par l'homme en 2000 ou 3000 avant J-C, le dromadaire a voyagé de l'Afrique en Asie. Au Maroc, il est élevé, aide à l'agriculture, produit un lait trois fois plus riche que celui de vache en protéines et vitamines C. Sa peau, sa viande, mais surtout ses adaptations au désert sont exceptionnelles. De manière ancestrale, il continue à faire partie du paysage, des coutumes, des animaux précieux. 


1JOUR1PHOTO*19.02.15

© Jasmine Vanhevel

17.2.15

SAVEURS... Table Slow Food

Une jolie table. 
De la vaisselle d'ici. 
Et des aliments tout aussi locaux. 
Un petit bonheur, non?

© Dar Kawa
© Dar Kawa 
© Dar Kawa
© Dar Kawa

1JOUR1PHOTO*17.02.15

Source Pairofchairs-wordpress.com

14.2.15

SHOPPING... Une jolie théière

Courbée, ronde, décorée. 
Petite ou plus grande. 
Une théière marocaine, c'est un coup de coeur. Il faut choisir celle qui nous "parle", nous "appelle". 
Ici, la théière est un indispensable. 
Un symbole d'accueil et de convivialité. Qu'y a-t-il de meilleur qu'un thé à la menthe de bienvenue?





Adresse
4, Souk Belaârif
(près du souk des ferronniers)

1JOUR1PHOTO*14.02.15

© Dar Kawa

12.2.15

SAVEUR... L'orange, la fleur d'oranger

Elle embaume les patios. 
Elle donne naissance à tant... au fruit, à l'eau, à l'huile. 
La fleur d'oranger est un symbole du Maroc. Elle imprègne la cuisine, parfume la beauté. Si bien que le pays en est devenu l'un des premiers producteurs. Avec la vapeur d'eau de l'alambic, l'huile essentielle de fleur d'oranger, encore appelée Néroli, et l'eau de fleur d'oranger se dissocient. Le fruit, lui, n'est pas celui de l'orange communément consommée. Celle-ci est plutôt issue de l'oranger doux qui donne des fruits juteux consommés en jus, en salade, dans les tajines. Des fruits gorgés de soleil, muris sur l'arbre.

© Dar Kawa 
© Jasmine Vanhevel


1JOUR1PHOTO*12.02.15

© Dar Kawa

10.2.15

PORTRAITS... Fatima & Saïda

Elles se veulent discrètes. 
Elles habitent l'âme de la maison.
Elles travaillent en coulisse.
Elles ont le sourire d'ici, chaleureux et accueillant. 
Fatima est celle qui prend soin des chambres et de la maison. Elle est méticuleuse tout autant que Saïda qui concocte des plats totalement faits maison à partir des produits le plus locaux possible. 
Un duo de qualité si précieux pour Dar Kawa.

© Dar Kawa

1JOUR1PHOTO*10.02.15

© Dar Kawa

5.2.15

HOMMAGE... Farid Belkahia

Il s'en est allé il y a quelques mois. Il était l'un de ses artistes emblématiques du Maroc, inspiré par la culture et la tradition. 
Né en 1934, Farid Belkahia s'est formé à Paris et à Prague avant de revenir au pays, d'enseigner, de s'imprégner. Son travail est reconnu, prolifique. 
Parmi ces oeuvres, des réalisations sur peau. Celle du bélier, lavée, traitée, séchée à l'ombre et ensuite étirée sur des cadres en bois. Les seules couleurs qu'il utilise sont naturelles, puisées dans les nuances du safran, du henné, de l'écorce de grenade, du bleu de méthylène ou encore du cobalt. Sur ces peaux, il dessine la mémoire, la sienne, celle du monde. Il trace des repères historiques et culturels, des références universelles qu'il marie aux signes berbères. Un bel univers, naturel, identitaire.